Les métiers de l’aérien offrent la possibilité d’évoluer dans un univers précis qui correspond à ce que peuvent aujourd’hui rechercher des actifs, jeunes ou moins jeunes dans leur quête d’épanouissement professionnel.
Les métiers de l’aérien sont nombreux. C’est la raisons pour laquelle nous voulons concentrer notre commentaire sur deux métiers correspondant à des formations préparées à l’école Lejeune à Genève depuis plus de cinquante ans.
Hôtesse de l’air/steward et Agent d’escale : quels points communs et quelle différences ?
Les points communs
Contrairement à une image malheureusement fortement ancrée, ces métiers s’adressent autant à des hommes qu’à des femmes.
Ils sont tous deux très formateurs car ils obligent à évoluer dans un environnement où le stress et les situations délicates se produisent très fréquemment. Ils développent donc une compétence devenue précieuse aujourd’hui dans le monde professionnel où les exigences sont nombreuses face au « client roi » ou face à des énergumènes à l’agressivité facile.
Même si les missions sont les mêmes et répondent à des procédures réglementaires très précises, elles sont toutefois chaque fois différentes car les situations vécues diffèrent chaque jour selon les vols, les passagers, les événements du jour, les périodes.
Les métiers s’exercent à temps partiel ou à temps plein et présentent la caractéristique de se pratiquer à des horaires très irréguliers. Pour certains, cette irrégularité est un inconvénient, voire un handicap rédhibitoire à l’entrée dans la profession. Pour d’autres, selon le tempérament de chacun, elle sera source d’intérêt de plaisir, de fantaisie.
Les métiers sont évolutifs, car ils offrent des possibilités de promotion pour progresser vers des métiers d’encadrement (chef de cabine, coordonnateur) ou de formation des nouveaux embauchés.
Last but not least, les deux métiers exigent des connaissances linguistiques, tout particulièrement de la langue anglaise, à un bon niveau. Si tel n’est pas le cas, il n’est pas raisonnable d’envisager de se préparer à l’entrée dans ces métiers.
Les différences
Une différence essentielle existe toutefois entre les deux métiers.
L’agent d’escale exerce son métier au sol : il voit les avions s’envoler, mais lui/elle reste à terre. Le personnel navigant (autre nom donné aux hôtesses et stewards) quant à lui, n’exerce son métier qu’à travers les voyages auquel il participe en tant que membre de l’équipage. Cette différence est essentielle. Elle doit être bien appréhendée par les candidat(e)s à ces métiers.
Dans le monde de l’aérien post-Covid, les pratiques ont évolué. Aujourd’hui, selon les aéroports, l’embauche en tant qu’agent d’escale peut passer par une société d’intérim qui travaille pour le compte d’un des prestataires de l’aéroport (Exemple : Swissport à Genève, Zurich ou Bâle). L’entrée peut se faire par « la petite porte » pour des contrats à temps très partiel, pour ensuite évoluer vers un poste plus complet.
Après le choc des années Covid qui a vu les emplois disponibles dans la profession s’effondrer, les recrutements sont repartis à la hausse, la frénésie de voyage a repris toute sa place dans le quotidien des citoyens de Genève, de Suisse et du monde.
Quel est le rôle de l’école Lejeune dans la préparation à ces métiers
Présente à Genève depuis 1967, l’école Lejeune est une passerelle pour entrer dans la profession. En préparant avec un succès non démenti de jeunes adultes aux certificats IATA « Airline Cabine Crew » (hôtesse/steward) et de « Passenger Ground Service » (agent d’escale), l’école offre la possibilité aux candidats de se familiariser avec ces métiers et d’en apprendre les rudiments. Face à un employeur, le candidat augmentera ses chances d’être recruté, son certificat IATA lui servant de passeport pour attester de la réelle motivation qu’il porte à l’exercice du métier.
L’école Lejeune fait ses meilleurs efforts pour faciliter l’entrée dans le monde professionnel. Toutefois, elle ne peut aller au bout de la mission qu’elle devrait remplir, par exemple, en plaçant ses candidats en stage au sein d’une compagnie ou à l’aéroport de Genève. En effet, en raison des contraintes réglementaires qui s’imposent à toute personne travaillant sur ou pour le compte d’un aéroport, la possibilité de stage n’est pas permise.
Néanmoins, pour un diplômé motivé, possédant les compétences attendues, l’entrée dans le métier ne sera qu’une question de temps et d’opportunité.
Il y a toujours un vent favorable pour celui qui sait où il veut aller !